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FITHEB 2014

Tout est fin prêt pour une édition inédite

Du 06 au 14 décembre 2014 se déroulera à Cotonou, le Festival international  de théâtre du Bénin (FITHEB). En prélude de l’évènement, les organisateurs ont tenu  une conférence de presse  le mercredi 3 décembre 2014 au siège du FITHEB. Cette séance a permis, entre autres, d’annoncer l’état d’avancement des préparatifs, de rendre publique la programmation provisoire et d’inviter le public à s’approprier la présente édition qui s’annonce inédite.

L’un des plus grands festivals de théâtre d’Afrique, le Festival international de théâtre du Bénin (FITHEB) s’annonce inédit. Pour l’annoncer, le comité d’organisation de l’édition 2014 de ce festival international était face à la presse. 


«Nous attendons pour le FITHEB 2014, environ vingt (20) compagnies internationales, sans compter celles du Bénin. Pour les groupes béninois, on est à vingt- cinq (25) au total.  Certains ont aperçu une programmation gigantesque parce que nous attendions des nations importantes en termes de populations mais aussi en termes d’envergures et  de qualités de travail  artistique. Il nous a été  demandé de réduire ce château en une forme de cases modestes en fonction  des moyens disponibles. Pour cette édition, 40 compagnies professionnelles du monde entier, 105 représentations et 450 professionnels sont attendus.», a confié, en substance, le directeur de l’évènement Ousmane Alédji, a-t-on appris de nos confrère Béninois. A noter que certains pays occidentaux ont interdit à leurs compagnies de se rendre dans la zone ouest africaine à cause d’Ebola, a-t-il aussi expliqué. Cependant, rassure le directeur,  la valeur de la programmation annoncée restera la même.


Pour cette année, il faut préciser que trois villes sont retenues pour accueillir les manifestations. Il s’agit de Cotonou, de Porto-Novo et de Parakou.

Pour ce qui concerne le budget,  il s’élève à 195 millions de francs CFA dont 150 millions comme contribution de l’Etat béninois,  40 millions venant de l’institution elle- même et le reste sera assuré par d’autres structures notamment l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).

Jérôme William Bationo

Sources : benincultures.com, lefitheb.com


 Une pièce d’art africain franchit la barre des 12 millions de dollars

Provenant de la collection Myron Kunin, une statue Senoufo a battu un record, mardi 11 novembre dernier, chez Sotheby’s à New York








L’art premier vient de franchir un cap important chez Sotheby’s à New York. Une pièce d’art Senoufo, une statue féminine (Debele) provenant de la Côte d’Ivoire ou du Burkina Faso, a dépassé allègrement la barre des 10 millions de dollars, pour s’envoler à 12 millions de dollars frais inclus. «C’est un objet trophée avec un pedigree parfait et une histoire mythique», commentait à l’issue de la vente le marchand bruxellois Bernard de Grunne qui l’avait vendue un million de dollars en 1989, du temps où il travaillait chez Sotheby’s. Après une bataille de haute lutte contre le marchand parisien Bernard Dulon qui abandonna la partie à 8,8 millions de dollars, la pièce a été adjugée au téléphone «peut-être pour un musée américain aussi prestigieux que le Kimbell art museum à Fort Worth au Texas,» supputait Bernard de Grunne. La pièce provenait de la collection de l’homme d’affaires et magnat de la chaîne des salons de coiffure Myron Kunin, décédé l’année dernière à l’âge de 85 ans. Ce dernier l’avait achetée au sculpteur Arman qui vivait à New York à l’époque. Mais avant cela, elle avait appartenu à des collectionneurs aussi prestigieux que le psychiatre Werner Muensterberger et le conservateur William Rubin. Exposée dans les plus grands musées du monde, du MoMA de New York à la fondation Beyeler à Bâle, cette pièce de style Sikasso était d’une incroyable modernité. Le minimalisme de ses traits et l’épure de ses lignes se retrouvent dans une sculpture en bronze d’Alberto Giacometti «invisible object» de 1934 ou dans celle pour un projet de monument pour Guillaume Apollinaire daté de 1928 conservée au musée Picasso. On ne connaissait que cinq autres exemples de ce type de statue Senoufo dans le monde. Depuis mardi, cette dernière a détrôné le record de 5,9 millions d’euros pour le masque «Ngil» Fang du Gabon, provenant de la collection Claude Vérité vendue en juin 2006 à Drouot. Une pièce tout aussi emblématique en bois peint en kaolin, chef-d’œuvre de l’art Fang du XIXe siècle.

Soutien à l’insurrection populaire

Chapeau à la communauté Burkinabè aux USA

Aux lendemains de l’insurrection populaire au Burkina qui a conduit à la chute du régime Compaoré, les Burkinabè vivant aux USA, à l’instar de ceux des quatre coins du monde, se sont mobilisés à travers leurs pensées, leurs prières et différents gestes. Ne voulant pas se limiter à cela, nos frères du pays de l’Oncle Sam, à travers le concept «Burkina Rising», ont réussi à collecter plus de 11 000 dollars US soit environ 6 millions de francs CFA pour les différentes victimes. Un don qui sera fait aux différents centres hospitaliers.


La campagne de collecte de fonds «Burkina Rising» en faveur des blessés de l’insurrection populaire, initiée par le Shrine (espace de musique live) et des membres du «Collectif Tekré» (Changement) a rencontré l’assentiment de grand nombre de Burkinabè vivant à l’étranger. Débuté le 5 Novembre dernier elle a pris fin le 19 novembre 2014. A travers des souscriptions en ligne ou en participant à la soirée de collecte le dimanche 16 novembre dernier qui s’est tenue au Shrine , espace tenu par notre compatriote Abdel Kader Ouedraogo connu sous le pseudonyme de Kader 1er, les contributions des bonnes volontés se chiffrent à 11.466 dollars US soit environ 5.946.630 FCFA, selon les initiateurs.  Solidaires de leurs frères de lutte pour un Faso meilleur, ils ont, dore et déjà, assuré que «l’intégralité des fonds seront reversés aux centres hospitaliers ayant pris en charge les blessés de l’insurrection». Ne voulant pas rester en marge de l’actualité


sociopolitique de leur pays, on se rappelle que ces jeunes Burkinabè résidant aux USA avaient sonné le glas, le 15 mai 2014 avec Tekré, un titre musical du même nom que leur groupe. Depuis lors, à travers internet et les différents réseaux sociaux, ces fils et filles du Burkina Faso sont restés unis, malgré la distance, au peuple de leur chère patrie. A préciser que les membres fondateurs de ce collectif sont à majorité des promoteurs culturels qui, la plupart, ont fait leurs premières armes au pays avant de se retrouver chez l’Oncle Sam.    Chapeau donc à vous. Entre autres à Mathurin Soubeiga, ex coordinateur de Waga hip hop et administrateur du blog Burkina Rap, Baba, transfuge du groupe Black Marabout, Brice Ouedraogo, Baf Diguess, Mano de 2Kas, Manfred(Mokonzi Dread) de la chaine Youtube Tackborsetv, Marcel Ouédraogo(Ken Le Yankee), spécialiste en communication culturelle, au nouveau venu Adama Fofana d’Oxygène Mag, aux étudiants et à toute la communauté. Loin des yeux, près du cœur ! Le peuple burkinabè vous dit, Barka !

Jérôme William Bationo

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© OtherSide Africa 2018 par Belélé Jérôme William

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