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« Suivez le guide »

Sur les 13 régions du pays, « Suivez le guide » est une série documentaire qui se positionne comme une vitrine à travers le monde sur les potentialités touristiques du Burkina Faso. Projet piloté par le réalisateur Pierre Laba, cette production, qui sera diffusée sur la chaîne nationale et sur bien d’autres à travers le monde, a vu son lancement officiel le jeudi 21 novembre 2013 à Ouagadougou.

Le réalisateur (à g.) en compagnie du ministre de la Culture et du Tourisme, Baba Hama

Série de 52 séquences de 26 minutes chacune réalisées à travers les 13 régions du Burkina Faso, « Suivez le guide » est une production qui ambitionne faire du pays des Hommes intègres la « destination à ne pas manquer ». En voyageant à travers l’histoire de chaque localité avant de présenter ses points d’attraction touristique, Pierre Laba et son équipe de production font une ouverture de notre pays sur le monde. Le tourisme est une activité idéale pour diversifier les ressources économiques d’une nation, car il permet de valoriser son patrimoine environnemental et culturel, tout en développant de nouvelles dynamiques d’investissements, propices à l’emploi et à la stabilité sociale. Avec ses différents types de tourisme : culturel, religieux, écologique, sportif et d’affaires, le Burkina Faso a une place privilégiée à prendre dans le paysage touristique africain et international. C’est en cela que « Suivez le guide » sera une « boussole qui orientera le pas des touristes » qui fouleront le sol du Faso, a expliqué dans son adresse le patron de la cérémonie, Soungalo Ouattara, président de l’Assemblée nationale.


Cette production permettra, à n’en pas douter, de découvrir et de visiter le Burkina Faso sans visa, précise pour sa part le ministre de la Culture et du Tourisme, Baba Hama, qui félicite d’ailleurs la synergie d’actions public-privé qui a permis cette réalisation. Ayant bénéficié du soutien de plusieurs structures hôtelières de la place, Pierre Laba a décidé d’être « l’ambassadeur de l’Afrique, avec tout d’abord cette envie de montrer la beauté du pays des Hommes intègres ». Les diffusions de cette série débuteront dès le mois de décembre et se feront les premiers mercredi et dimanche du mois sur la chaîne nationale.

Jérôme William Bationo


Hyacinthe Ouattara propose son « train-train quotidien »

Dans le cadre de la 3e édition du Carrefour international des arts plastiques, Hyacinthe Ouattara expose son « train-train quotidien » à Ouagadougou. Une installation exposée sur plusieurs mètres et inspirée d’un voyage au Ghana, selon l’artiste. Après une visite de cette exposition et un bref entretien avec l’auteur le mardi 19 novembre 2013, nous nous permettons d’y apporter un regard critique.



« Train- train quotidien » est une installation atypique qui relate une rencontre d’un artiste avec une ville. Un mariage ou un désamour ? L’œuvre de celui-ci en dit davantage. Entre la pollution sonore très marquée, la variété colorée et le caractère opaque de cette exposition, Hyacinthe Ouattara essaie de reconstituer avec des toiles et autres matériaux, sur une quinzaine de mètres, avec des sons, une cité qu’il a découverte et qui a bercé et/ou agité ses nuits durant plusieurs mois. La genèse de cette exposition est à retrouver dans un voyage qu’il a effectué au Ghana. « J’ai été frappé par la densité du trafic urbain et surtout le vacarme dans cette ville d’Accra ; c’est ainsi qu’en tant que plasticien l’idée est née », dit-il. « Train-train quotidien » est le produit d’une rencontre poétique ou colérique entre l’artiste et cette cité. Dans cette production, avec une mosaïque de couleurs et de formes peintes sur de grandes toiles, il fait ressortir les différentes infrastructures mais aussi le relief d’une ville en proie à une dynamique de choc où sons et colorations rivalisent. Les innombrables « trotro », mini-bus servant à relier les différents quartiers représentés par l’artiste, reflètent ici donc le vécu quotidien d’une ville très bruyante, qu’il matérialise d’ailleurs à travers des sons montés, qui ont été enregistrés dans plusieurs lieux (églises, rues, mini-bus, etc.), et qui tournent en boucle sur plus de dix minutes. L’insalubrité de certains lieux est marquée par des chutes que l’artiste a soigneusement choisies et disposées dans son installation. C’est le message que dégage la ville d’Accra qui a conduit à cette création, peut-on comprendre. Une installation colorée avec beaucoup de suspensions qui expriment également l’équilibre et le déséquilibre qui peuvent émaner de cette cité.


On est emporté par la vague de la densité, du vacarme et du trafic urbain, matérialisé ici par la présence très remarquée de la coloration, des effets de suspension, des effets sonores et de l’ensemble des représentations de cette ville qui traduisent le « train-train quotidien » de Hyacinthe. Une inspiration de longue date, mais le fruit d’un travail de cinq jours, révèle l’artiste. Invitation est lancée aux amoureux de ces arts à aller découvrir cette installation qui en dit long à l’espace culturel Daba.

Jérôme William Bationo

Tout est bien qui fini bien!

Le verdict du jury des Poro awards était sans equivoque, Greg le Burkimbila est lauréat du Poro du meilleur espoir masculin. Un grand soulagement pour l’artiste et son staff, et une nouvelle consécration pour le Burkina Faso. En recevant ce prix l’artiste a tenu à rendre hommage à tous les mélomanes et particulièrement au peuple burkinabè qui le soutien depuis la sortie de son album et qui l’a accompagné durant cette belle et nouvelle aventure. Un grand “barka” à tous les Burkimbi!!


Meilleur espoir masculin


Fair play, avec les Dooble du Ghana


En compagnie des premiers compatriotes dans les loges




Une belle prestation pour dire merci au public present



 L’animateur charmant de la soirée


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© OtherSide Africa 2018 par Belélé Jérôme William

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