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Amadou Sanogo

«L’homme du présent»

Artiste plasticien malien, Amadou Sanogo présente du 23 mai au 21 juin 2014 une série d’œuvres à l’Institut français de Ouagadougou. Intitulée «L’homme du présent», avec cette création, c’est le quotidien et comment construire l’imaginaire de la tradition qui intéresse l’artiste.


L’art retrouve sa dimension première, avec Amadou Sanogo. L’expression désintéressée et l’idéale du beau. De sa touche légère et de ses lignes d’une grande finesse et nette, il s’interroge et interroge la société sur son quotidien. «L’homme doit vivre dans son temps, avec toutes les exigences, au lieu de se réfugier dans le passé qui appartient à nos pères ou se projeter dans le futur qui est incertain», dit-il. Originaire de Ségou (Mali) et repéré très tôt par un de ses enseignants, Modibo Franky Diallo, à l’Institut national des Arts de Bamako, Amadou Sanogo peaufine son apprentissage au début des années 2000. 



Sur ses œuvres qui trônent sur les murs de la rotonde, Amadou ne s’est pas laissé épuiser par l’actualité au Mali. Qu’est-ce qui l’intéresse ? Le temps présent. Son travail en dit long sur les joies et affres vécues par la société malienne contemporaine, entre tradition prégnante et modernité tentante. Mettre en confrontation les sujets avec leur milieu et avec d’autres milieux, telle est sa démarche artistique. Contre toutes évidences, il mène une «guérilla artistique » et se bat avec sa peinture contre les préjugés d’une société malienne où il se sent contraint et ceux d’un monde où il est un homme responsable. «L’homme du présent» attend donc le public à l’Institut français de Ouagadougou jusqu’au 21 juin 2014 pour vivre l’instant. Valeur sûre de l’art contemporain du Mali où il vit et travaille, Amadou Sanogo y est né en 1977.

Jérôme William Bationo

Amobe Mévégué au Faso

L’opération de charme du promoteur d’Ubiznews


Le célèbre homme de média est à Ouagadougou dans le cadre du festival Ciné droit libre. Plus qu’une grande voix de la communication ou un simple patron de presse, avec UbiznewsTV, Amobé Mévégué est avant tout un homme de conviction, militant activement pour le développement de l’Afrique. Pour se faire connaître davantage, il a rencontré la presse burkinabè pour des échanges le mardi 3 juin 2014 à l’Institut français.


Son prénom est Amobé, plutôt qu’Alain, depuis belle lurette. Et il ne s’agit pas là d’une lubie ou d’un caprice de star mais bel et bien d’une démarche culturelle et identitaire. Le célèbre homme de média, que beaucoup ne connaissent qu’à travers RFI et son émission Plein Sud ou son bimestriel Afrobizn’est pas un Africain de façade ou de circonstance. Amobé Mévégué est tout le contraire ; et il veut du concret pour le continent, ce qu’il s’attelle à apporter avec Ubiznews TV, sa nouvelle chaîne de télévision. A Ouagadougou, il a consacré plus d’une heure d’entretien avec les journalistes burkinabè pour expliquer son parcours et sa quête. A travers cette rencontre, il n’a pas manqué de relever les difficultés liées au domaine de la culture. «En quoi un journaliste qui se serait entretenu avec Aimé Césaire, par exemple, sur un livre serait moins vu que celui qui va voir un homme politique ?», s’est-il interrogé. La culture peut se traiter sur tous les plans, politique, économique et social car elle est transversale. Elle devrait donc avoir plus d’égards dans les rédactions, a-t-il fait savoir. Cultivé, simple et accessible, le promoteur d’Ubiznews TV se heurte pourtant souvent à l’incompréhension des gens qui le qualifient volontiers d’extrémiste. Car son identité africaine revendiquée et son franc-parler dérangent. Créée en 2013, la nouvelle télévision, Ubiznews TV avec son slogan «Infomusement», est entrain de s’implanter   dans le sillage audio visuel. Avec un programme basé sur trois mots, News-Show-Biz, Amobé Mevegue  veut accompagner l’image positive de l’Afrique à travers ses programmes.

Jérôme William Bationo

Il pleut sur Ouaga !

Eh oui ! Une pluie de mots s’abat depuis quelques jours sur la ville de Ouagadougou. De l’œuvre de la Ligue de slam africain (LISAF), la première édition du festival «Plu-Oui-De-Mo» se tient depuis le mardi 27 mai 2014 au Goethe Institut.


Venus du Bénin, du Gabon, du Mali, du Niger, du Sénégal, du Togo, de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso, autant de slameurs qu’autant de mots, de rimes et de rythmes s’abattent depuis quelques jours sur Ouagadougou. En effet, sous la présence effective de la ministre des Droits humains et de la promotion civique et pleins d’autres invités de marques, notamment maître Frédéric Titenga Pacéré, la première édition du festival de slam, «Plu-Oui-De-Mo», organisée par la Ligue de slam africain (LISAF) en coopération avec Ombr Blanch Label a ouvert ses portes dans la capitale burkinabè. Au programme, un atelier de formation, des concours, des conférences-débats, un village du festival qui abritera des soirées de slam avec les artistes Kmal, Harmonie et Enfant Noir du Bénin, Boya de la Côte d’Ivoire, Ebène et Sir Okoss du Gabon, Aziz Siten’K du Mali, Johnel du Niger, Matador et Kmit du Sénégal, Efy et RAS du Togo et une armada de slameurs du Faso.

Les officiels à la cérémonie d’ouverture

Cette manifestation a pour but de «promouvoir et de renforcer le slam africain et d’éveiller l’intérêt de la population sur cet art en pleine croissance qui est en train de s’établir de plusieurs façons» ont fait savoir les organisateurs. Poétique d’abord, le slam peut aussi être politique, critique sur la société ou simplement distractif. C’est ainsi que la cours du Goethe Institut, qui soutient l’initiative, ne désemplit plus chaque soir pour une pluie de verve et de verbe de cet art de la scène d’un nouveau genre, que dis-je, d’un genre aussi vieux que l’Afrique, comme l’a dit maître Pacéré, mais revisité par cette jeune génération. Pour sa première édition le festival «Plu-oui-de-mo» est placé sous la présidence de l’architecte burkinabè résidant à Marseille, Carime Igo et se déroulera jusqu’au 31 mai à Ouagadougou et à Bobo Dioulasso.

Jérôme William Bationo

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© OtherSide Africa 2018 par Belélé Jérôme William

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