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“Declassified Memory Fragment”

Une réponse aux situations politiques en Afrique

De la musique live, du terroir burkinabè parfois saupoudré de blues et de jazz ou des sonorités urbaines africaines. 4 musiciens, 4 danseurs sur scène ; une pièce de danse-théâtre inspirée des idées et des thématiques autour de la mémoire, de l’histoire et des images de certaines réalités politiques et sociales du continent africain.





Entre chanson, déclamation, danse sur des rythmiques traditionnelles et urbaines africaines, parfois occidentales “Declassified Memory Fragmentou Fragment d’une mémoire déclassifiée se veut une lettre ouverte sur la société africaine – avec ses styles de vie, ses cultures, sa beauté, ses complexités et ses politiques. La pièce dépeint une réalité sociale où la vie quotidienne est sujette à des restrictions et où le secret et l’intimité sont des exigences culturellement ancrées, même au sein du cercle familial. Le fait de « déclassifier » est un processus de révélation, d’exposition de ce qui est caché, voilé, non dit.

Declassified Memory Fragment s’inspire et agit comme une réponse aux situations politiques dans différents pays africains, où l’imprévisible renversement du pouvoir provoque tension, déstabilisation et climat explosif. Sans que ne se dissipe l’illusion de la démocratie. Avec un humour caustique, la pièce met en scène une société duale où la course au pouvoir fait et défait à la fois les amitiés, mais où prévaut la fraternité.

Jérôme William Bationo

Fiche technique :

Conception, chorégraphie : Olivier Tarpaga

Interprétation : Aziz Dermé, Jérôme Kaboré, Adonis Nébié, Ousséni Dabaré, Olivier Tarpaga

Conception, composition musicale : Olivier Tarpaga en collaboration avec les musiciens

Musique live, performance : Olivier Tarpaga, Flatié Dembelé, Daouda Guindo, Boubacar Djiga

Conseil artistique, assistance dramaturgie : Esther Baker-Tarpaga

Création lumière: Jacob Bamogo

Régie générale: Mohamed Boro

Scénographie: Sahab Koanda, Sada Dao

Costumes: Olivier Tarpaga


Cinéma

Khouribga rend hommage à Michel Ouédraogo

Khouribga, le 13 septembre 2015 — La Fondation du festival du cinéma africain de Khouribga a rendu hommage à Michel Ouédraogo, ancien délégué général du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), saluant sa contribution à rendre « absolument nécessaire » la biennale qui se tient dans la capitale du Burkina Faso.


« Michel Ouédraogo, pour le décrire, c’est trois verbes : organiser, anticiper et positiver. Il venait après deux délégués généraux qui ont marqué de leur empreinte le festival : Philippe Sawadogo et Baba Hama », a dit le président de la fondation, Nour-Eddine Sail, avant la remise d’une distinction à Ouédraogo, samedi à l’ouverture de la 18-ème édition de la rencontre de Khouribga.


Il a ajouté que c’est dans cette succession que Michel Ouédraogo est devenu délégué général du Fespaco. En trois éditions, 2009, 2011, 2013, «il a rendu la rencontre absolument nécessaire et totalement complémentaire de ce que nous faisons (à Khouribga)».

« Nous sommes, Michel Ouédraogo et nous ici à Khouribga, un exemple rarissime de deux festivals qui travaillent dans le même sens, sont intéressés par les mêmes produits, les mêmes débats, qui sont obligés de faire fructifier tout ce qui est en leur capacité pour faire du cinéma africain, à n’avoir jamais eu un conflit entre nous », a insisté Nour-Eddine.

Michel Ouédraogo a pour sa part apprécié « l’honneur fait à sa personne » et l’hommage rendu au Fespaco, au cinéma burkinabè et au cinéma africain. Je me veux un militant, un patriote du cinéma africain et je serai toujours à vos côtés pour des victoires encore plus grandes », a-t-il assuré.

Le programme du festival – qui se poursuivra jusqu’au 19 septembre – comprend une compétition officielle de 14 longs-métrages venant de 13 pays, un colloque, des ateliers et d’autres activités parallèles.

Aboubacar Demba Cissokho

Les arts face au défi du numérique

Des acteurs culturels du Burkina à l’école des TICs

– 35 participants

– 3 jours d’enseignements sur la recherche d’information sur internet et la création de site et plateforme personnalisés

Pour faire face au développement du numérique l’Association des jeunes musiciens du Burkina (AJMB) regroupe depuis ce mardi 11 août 2015 plusieurs acteurs de différents domaines de la culture autour des technologies de l’information et de la communication. Une séance de formation, devant se tenir sur 72 heures, dont le lancement a eu lieu le lundi 10 août en présence du ministre de la culture et du tourisme et de son collègue en charge de l’économie numérique.



Au cours de cette formation les participants devront se familiariser avec l’outil informatique pour la recherche d’information sur internet et pour la création de plateforme personnalisée. Pour le ministre de la culture, Jean Claude Dioma, il est temps pour ces acteurs d’aller vers ces nouvelles technologies. Car, “l’artiste de demain ne sera plus celui qui a vendu le plus de disque mais celui qui aura le plus de téléchargement” a fait savoir pour sa part son collègue de l’économie numérique, Nébila Amadou Yaro.

Face à ce défi du numérique, il était donc de bon ton pour l’AJMB, à travers cet atelier de contribuer au renforcement des capacités des différents acteurs du secteur, a expliqué son président Bazbill.

Jérôme William Bationo

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© OtherSide Africa 2018 par Belélé Jérôme William

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