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 «Modern Africa» Deuxième édition du concours photographique d’Agility


Agility (http://www.Agility.com/africa), un leader mondial de la logistique intégrée, a lancé la deuxième édition de son concours annuel de photographie « Modern Africa » (www.Africa-2016.com), afin d’inspirer et mettre en valeur les représentations du changement extrêmement rapide qui s’opère actuellement à travers l’Afrique moderne.


Le concours panafricain vise à saisir l’évolution rapide des villes, de l’industrie et des technologies sur le continent.


Le concours annuel, désormais dans sa deuxième année, est le premier concours de photographie panafricain entièrement dédié à la modernisation rapide de l’Afrique. Il est ouvert aux photographes professionnels et amateurs.

Le concours vise à mettre en évidence les progrès et le développement à l’œuvre sur un continent fait de contrastes, et à documenter la vision d’une Afrique qui rassemble de jeunes consommateurs, des nouvelles technologies, et enregistre une urbanisation de la population ainsi que des perspectives économiques prometteuses.

“L’esprit de modernité de l’Afrique et son évolution rapide sont évidents pour ceux impliqués commercialement sur le contient” explique Geoffrey White, PDG d’Agility Africa. “Il est capital que le reste du monde reconnaisse les besoins, l’ambition et la créativité qui entrainent le développement à travers le continent. L’objectif du concours photographique « Modern Africa» 2016 est donc bien de mettre en lumière le continent.

Le concours aura lieu du 1er Juin au 1er Septembre 2016. Agility attribuera un prix de 2000 $ US au gagnant de chacune des trois catégories: villes, industrie et technologie. Un prix spécial de 2000 $ US ira au photographe dont le cliché ressortira particulièrement à travers les différentes catégories, et considéré comme illustrant le mieux le développement et la croissance à travers l’Afrique; donnant aux candidats une chance de gagner jusqu’à 4000 $.

Les photographies gagnantes seront diffusées lors d’une émission de télévision sur CNBC Africa, publiées dans Forbes Africa, partagées sur les réseaux sociaux, et relayés dans la communication d’Agility.

Les clichés soumis seront jugé par un panel indépendant composé de Sneha Shah, Directeur Général, Thomson Reuters Africa ; Bronwyn Nielsen, Directeur Exécutif d’Africa Business News Group et Rédacteur en Chef de CNBC Africa, et Salim Amin, photographe, cinéaste et président de Africa 24 Media et Camerapix

La précédente édition du concours avait en 2015 attiré 700 candidatures de 33 pays. Les photos gagnantes présentaient des images marquantes de Luanda en Angola; de champs de blé au Kenya ; et d’un enfant tenant un téléphone portable en Ouganda.

“A travers nos activités en Afrique, nous constatons les bénéfices de l’amélioration des infrastructures et de la technologie au quotidien sur le continent», dit White. “Le concours est un nouveau moyen de refléter la modernisation à l’œuvre, dans l’agriculture durable et la production d’énergie. Notre espoir est de rééquilibrer la perception de l’Afrique, et de reconnaitre le rôle de l’Afrique comme contributeur de plus en plus important dans l’économie mondiale”.

Agility investit en Afrique et est engagée dans la construction de nouvelles infrastructures logistiques afin de soutenir le développement des entreprises mondiales et des PME à travers le continent. La stratégie de la société comprend également un volet social et environnemental fort, axé sur l’éducation, la formation et la santé.

Pour plus d’informations sur le concours, ou pour en apprendre davantage sur le potentiel de croissance de l’Afrique, visitez www.Africa-2016.com


Patrimoine mondial africain

Une force pour la paix

Adoptée en novembre 2015 par  la 38ème Session de la Conférence Générale de l’UNESCO, la première Journée mondiale du patrimoine africain a été célébrée le 5 mai à travers le monde. Une commémoration que la directrice générale de l’institution, Irina Bokova a saisi pour adresser un message à travers lequel elle indique le pouvoir du patrimoine mondial africain. Lisez plutot


” C’est l’occasion de célébrer la richesse du patrimoine culturel et naturel africain, qui présente une valeur universelle exceptionnelle. C’est le moment pour le monde d’agir aux côtés des gouvernements, des communautés locales et des sociétés pour soutenir l’une des ressources les plus précieuses du continent. Le patrimoine culturel et naturel africain est une force pour la paix – c’est aussi un moteur du développement et de l’innovation.

Telle est l’inspiration de cette Journée internationale, qui a été proclamée par les États membres de l’UNESCO en novembre 2015 afin de mieux faire connaître le patrimoine africain à travers le monde et de mobiliser une plus grande coopération en faveur de sa sauvegarde. Tous les acteurs doivent être impliqués, à commencer par les élèves, les jeunes femmes et les jeunes hommes ainsi que tous les partenaires, notamment le Fonds pour le patrimoine mondial africain, qui célèbre cette année son 10e anniversaire. 

Ces dix dernières années, nous avons fait de grands progrès pour accroître le nombre de sites africains sur la Liste du patrimoine mondial, en améliorant la conservation et la gestion des risques, en renforçant la participation des communautés et en augmentant les avantages pour ces dernières. Pourtant, sur les 129 sites culturels et naturels du continent africain inscrits sur la Liste du patrimoine mondial, 17 figurent également sur la Liste du patrimoine mondial en péril. La liste des menaces est longue, allant des conflits armés, du terrorisme, du braconnage et du réchauffement climatique à l’expansion urbaine incontrôlée et à l’exploration minière et pétrolière, tout cela au milieu de transformations économiques et sociales sans précédent.

La protection et la promotion du patrimoine culturel et naturel africain résonne au cœur du mandat de l’UNESCO visant à promouvoir le respect et la compréhension mutuelle, à sauvegarder les sources d’appartenance et de créativité. Il est important également de promouvoir le Programme de développement durable à l’horizon 2030. La sauvegarde du patrimoine aide à créer des emplois, à promouvoir l’égalité des genres et à éliminer la pauvreté. Nous n’avons pas à choisir entre le patrimoine et la croissance, entre de magnifiques paysages et des conditions de vie décentes : avec les bonnes compétences et des capacités renforcées, nous pouvons exploiter le potentiel du patrimoine pour créer des millions d’emplois décents, tout en procurant également un sentiment de dignité, d’inclusion et de fierté. En protégeant les ressources naturelles, les fleuves et les parcs, nous pouvons libérer des sources d’énergies renouvelables pour tous. Ceci est la meilleure chose à faire, et le choix le plus judicieux. Tel est le message de l’UNESCO aujourd’hui.

Cela concerne l’Afrique, mais aussi les femmes et les hommes du monde entier, et en particulier les jeunes.”

Irina Bokova


Hippolyte Sama est né en août 1980 à Koudougou (Burkina Faso) où il fit ses études d’école primaires et secondaires avant de rejoindre la capitale, Ouagadougou, avec sa passion pour la photographie. Ce qui l’amènera tout d’abord à une formation d’autodidacte dans un studio photo de la place avant de suivre des ateliers et séminaires à travers le monde. Il fait ses premiers pas professionnels comme photoreporter au début des années 2000 après avoir bénéficié d’un coaching d’un photojournaliste de l’Agence France Presse (AFP).

Présent à Dakar dans la sélection officielle de la 12e édition de la Biennale, avec ces œuvres, «Burkina 1987-Burkina 2014 », Hippolyte Sama reconstitue deux période de l’histoire du Burkina Faso. Dévoilant les acteurs clés de ces deux dates et aussi des populations burkinabè dans l’adversité mais en résistance, il retrace ainsi la longue marche du pays, allant du coup d’état du 15 octobre 1987, avec l’assassinat de Thomas Sankara à l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014 qui a mis fin au régime de Blaise Compaoré.

«Ces photographies relatent mon vécu car, tout d’abord, lors du putsch de 1987 j’étais gamin à Koudougou». Une ville dite frondeuse pour s’être opposée au coup d’état du capitaine Blaise Compaoré et pour d’autres hauts faits. Aux lendemains des évènements et face à la résistance d’une fraction de l’armée dans la ville, les populations ont dû fuir la localité, notamment la famille de l’artiste, pour échapper à d’éventuels affrontements. Puis, récemment avec son expérience de photoreporter lors de l’insurrection qu’a connu le pays en 2014. C’est mon existence entre de ces deux périodes distinctes, mais qui s’étalent sur 28 ans que j’ai voulu immortalisé à travers ces œuvres », a expliqué Hippolyte Sama. Aussi, pour lui, c’est une façon d’interpeller un monde politiquement malade afin de contribuer à un changement de comportement.

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© OtherSide Africa 2018 par Belélé Jérôme William

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