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Clash Hervé Honla Vs Mascotte

Qui sifflera la fin de la récréation ?

Nous commencerons tout d’abord par dire que : Avec tout le respect que nous avons pour ces deux monsieur, Hervé Honla et Joseph Tapsoba dit Mascotte, qu’un clash, encore pire, étalé sur les réseaux sociaux directement ou par personnes interposées n’est pas digne de leur rang. Cette situation déplorable, vient également mettre à nu le manque de dynamisme de certaines structures faitières du domaine qui, un peu soit-il, à travers une médiation, pourraient toujours contribuer à apaiser les rancœurs dans de pareils cas. 


Que diable a-t-il pris, je dirai, Jabbar et Mascotte, au lieu de se retrouver dans un bistrot autour d’un café pour aplanir les angles et se comprendre, ont préféré se menacer au téléphone et pour le comble l’étaler sur la place du marché à travers Facebook. Des ainés du journalisme culturel qu’indubitablement certains jeunes regardaient avec admiration. Cette situation aurait pu être mieux gérée entre ces deux hommes qui, personne ne doute, contribuent chacun à sa manière au rayonnement de la culture burkinabè. Le pire dans tout cela c’est la récupération et l’envenimement que beaucoup, de part et d’autres, font autour de cette histoire. Hélas. 

Où sont donc passé la J2C, l’UJCB ou que sais-je encore, pour siffler la fin de cette mauvaise récréation qui n’honore pas du tout ce monde de la Culture au Burkina. J’en appelle à Youssef Ouédraogo. N’est-il pas aussi du rôle de ces associations au-delà de promouvoir la Culture et le journalisme culturel de contribuer à éteindre le feu quand un torchon brule entre des confrères ? Vivement qu’avec la contribution des uns et des autres cela ne soit qu’un mauvais souvenir entre Jabbar et Mascotte.

On le sait, ou plutôt il est couramment dit à tout va que le milieu de la Culture, mieux encore, celui du show-biz au Burkina est ainsi fait de clash, de coups bas et autres, j’en passe. Cependant il faut aussi et surtout retenir que ces dires, très souvent à tort de personnes qui ne connaissent pas réellement ces milieux, trouveront échos à travers des comportements pareils.

Loin de nous toute idée de prendre position pour quiconque dans cette situation, mais il faut s’en dire que des différents posts que nous avons lu depuis ces 48h sur les réseaux sociaux, il nous est juste paru nécessaire de proposer notre modeste contribution.

Cordialement, un petit frère

Philippe Mory… le «tamtam» s’est définitivement tu !


Fin, digne d’un film dramatique, de l’aventure humaine du père du cinéma gabonais : il s’est tiré une balle dans la bouche autour de 19 heures hier mardi 7 juin 2016 à Libreville (Gabon).

Acteur, réalisateur, père du cinéma gabonais, Philippe Mory s’est suicidé en fin d’après-midi, ce mardi 7 juin à Libreville. Selon les premiers témoignages, ses voisins ont entendu, du studio qu’il occupait ces derniers temps, une détonation d’arme à feu puis le bruit sourd d’une masse tombée. Ayant accouru, ils ont découvert que le réalisateur de « Les tamtams se sont tus », s’est tiré une balle de fusil à pompe dans la bouche.

Qui était Philippe Mory

Voici comment s’il s’est présenté lui-même dans une courte biographie transmise aux organisateurs du Festival  panafricain du cinéma de Ouagadougou (FESPACO) qui se tenait du 23 février au 2 mars 2013 avec à l’honneur les 50 ans du cinéma gabonais :


«Je m’appelle Philippe Maury. Je suis Gabonais. J’appartiens à la tribu des Galoas. De Lambaréné en descendant vers le fleuve les Galoas s’étendent jusqu’à Ashuka, sur l’Ogoué et autour des lacs environnants. Ma langue maternelle est le Myéné. Les Galoas servirent longtemps d’intermédiaires entre les tribus du haut fleuve et celles des bords de l’océan. Lambaréné fut fondé pour permettre aux petits bateaux à vapeur d’accoster. Le débarcadère permit aux commerçants de faire de cette ville le chef-lieu de l’Ogoué maritime et l’un des centres le plus actifs du Gabon. Ce qui explique mes origines métisses. Mon père était un forestier blanc. Ma mère était une villageoise galoase. Mon père disparut comme il était venu mais c’était à l’époque le sport national. Très peu d’expatriés repartaient de leur campagne coloniale avec leur progéniture sous le bras. Ma mère n’eut qu’un enfant d’où mon nom, Maury, le fils unique. À l’âge de 7 ans elle m’abandonna sur un banc de sable à quelques pas de la mission Schweitzer».

Philippe Mory, créateur du Centre national du cinéma gabonais (CENACI), berceau du cinéma gabonais, ne faisait pas  mystère de sa personne, surtout pas de son métissage.

Né en 1935, Philippe Mory démarre sa carrière cinématographique en France. Comédien de théâtre et de cinéma, l’homme participe d’abord en tant que comédien au tout premier court métrage qui marque le début de la cinématographie officielle d’Afrique noire : Afrique sur Seine, de Paulin Soumanou Vieyra. (1954). Il est de nouveau acteur dans L’enfant au fennec de Jacques Dupont (1958)

Repéré par le cinéaste Michel Drach, Philippe Mory devient le premier comédien d’origine africaine, à tenir un rôle principal dans un film français, On n’enterre pas le dimanche (prix Louis Delluc 1959).

En 1962, il écrit le scénario de La cage réalisé par Robert Darène, avec Marina Vlady et Jean Servais dans lequel il joue. C’est le premier long métrage tourné au Gabon voire même en Afrique noire indépendante. Il joue ensuite dans Les filles sèment le vent de Louis Soulannes (1960).

En 1964 il participe à un coup d’Etat qui visait à renverser Léon Mba, le premier président gabonais. Il est vingt-quatre heures ministre de la Culture. Le temps pour la France de faire intervenir ses “marines”, le 6ème BIMA. Puis c’est la prison pour lui. Ses trois années de geôle n’ont nullement entamé son engagement et il n’a pas cessé d’apporter son énergie au développement du cinéma au Gabon et en Afrique.

En 1971, il réalise son premier et unique film Les tam-tams se sont tus. Il crée en 1975 avec d’autres pairs cinéastes africains la Fédération Panafricaine des Cinéastes (FEPACI), et la même année le Centre National du Cinéma gabonais (CENACI).

Il reprend sa carrière d’acteur avec Le grand blanc de Lambaréné de Bassek Ba Kobhio (1994), Orèga de Marcel Sandja (1997), Go zamb’olowi (Au bout du fleuve) de Imunga Ivanga (1999), Dolè de Imunga Ivanga (2000), Les couilles de l’éléphant de H-J Koumba Bididi (2000) et L’ombre de Libertyde Imunga Ivanga (2006).



Fonds international de coproduction du Goethe-Institut

Jusqu’à 25.000 € pour les projets de hautes qualités artistiques

Les coproductions internationales incarnent une forme de collaboration artistique impliquant le partenariat et le dialogue. En vue d’encourager de nouveaux processus de travail collaboratif et de productions novatrices impliquant des échanges culturels internationaux, le Goethe-Institut a mis en place un nouveau fonds de coproduction pour promouvoir de nouveaux réseaux de travail et les approches dans un contexte mondial et d’explorer de nouvelles formes de collaboration interculturelle.


Ce financement est destiné aux coproductions par des artistes dans les domaines du théâtre, de la danse, la musique et l’art de la performance, dans lequel hybride et formats interdisciplinaires et l’utilisation des médias numériques peuvent être des composants clés. Le groupe cible comprend des artistes professionnels, des ensembles et des initiatives en Allemagne et à l’étranger qui manquent manifestement de ressources suffisantes pour réaliser leur propre projet de coproduction.La candidature, qui doit être présentée conjointement par le partenaire étranger, doit montrer que les bons contacts de travail existent déjà et les deux parties sont intéressées à mettre sur pied une production conjointe. Le Goethe-Institut local peut se révéler utile dans le développement de la candidature et du projet.Le Goethe-Institut est principalement intéressé par le financement de projets qui sont susceptibles d’être de haute qualité artistique et d’avoir un impact considérable sur le public. Les résultats des efforts de collaboration doivent être présentés dans un cadre professionnel dans au moins un pays, mais idéalement à la fois en Allemagne et à l’étranger.Seules les demandes de projets montrant des contributions substantielles de tous les partenaires participant au projet dans un budget détaillé seront pris en considération. Les fonds demandés, qui ne doivent pas dépasser 25.000 € doivent être utilisés uniquement comme une source secondaire de financement, principalement pour aider les frais de déplacement de couverture.La préférence sera accordée aux projets entre partenaires allemands et non-européens, en particulier ceux des pays en développement. Le financement peut être demandé que pour des projets seront développés entre 2016 et 2018.

La suite pour plus d’information et pour postuler sur https://www.goethe.de/en/uun/auf/mus/ikf.html?wt_sc=ikf

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